Les femmes et le désir d’enfant : un choix complexe et personnel

 

Les préférences des femmes concernant leur reproduction servent d’indicateur de la fécondité future. Une enquête qualitative a permis de comprendre les raisons qui justifient leur choix.

Le choix des enfants est l’une des décisions les plus importantes que les femmes puissent prendre dans leurs vies. Aujourd’hui les femmes sont de plus en plus confrontées aux problèmes de désir et de choix d’enfant. Tandis que certaines ont une préférence sur la mixité, d’autres préfèrent seulement des garçons ou des filles.

Après une enquête il ressort que la fécondité désirée est toujours élevée chez les femmes à Ouagadougou. En effet, Les enquêtées aspirent à avoir en moyennes 5,1 enfants au terme de leur vie générique alors qu’elles sont en moyenne 3,4 enfants au moment de l’enquête.

On observe ainsi un important écart (1,5) entre le nombre idéal d’enfants et le nombre d’enfants en vie au moment de l’enquête. Les femmes ont donc moins d’enfants qu’elles n’en désirent pas. Dans un tel contexte, elles recourent moins à la contraception pour limiter les naissances. Cette situation pourrait contribuer à maintenir la fécondité à un niveau relativement élevé.

 En ce qui concerne les femmes qui préfèrent la mixité, la moitié des femmes 52,3 désirent des enfant des deux sexes. En effet, plus de sept femmes sur dix désirent des enfants supplémentaires contre seulement près de quatre femmes sur dix ayant les enfants de deux sexes. Le désir d’enfants supplémentaires est ainsi moins fréquent chez les femmes ayant les enfants des deux sexes comparativement aux autres femmes.

Nous constatons une faible utilisation de la contraction chez les femmes n’ayant pas des enfants des deux sexes. Les femmes ayant uniquement des garçons et celles ayant uniquement des filles ont respectivement moins de chance d’utiliser la contraception que les femmes ayant des deux sexes. Cela montre que les intentions pour une fécondité élevée du fait de la recherche de la mixité de sexe au sein de la progéniture se traduisent dans les comportements de fécondité par une faible utilisation de la contraception moderne.

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